Ludmilla Chiriaeff (1924-1996)

Prix de la réalisation artistique 1993 (Danse)

Ludmilla Chiriaeff croit que c'est le destin qui lui a montré le chemin de la danse. Cette étoile lui a permis de survivre à la douleur de perdre sa famille, de brillants intellectuels russes, ainsi qu'au ravage des camps de concentration.

Sa vie a toujours été caractérisée par un fort instinct de survie et le Canada est devenu en quelque sorte l'heureux bénéficiaire de ce feu qui anime Ludmilla Chiriaeff. Elle a commencé à présenter la danse aux Québécois en 1956 par le biais de la télévision de Radio-Canada. Ses ballets ont surpris toute la communauté culturelle. Peu après, le maire de Montréal, Jean Drapeau, lui demandait de créer une compagnie de danse qui pouvait rivaliser avec le Ballet national à Toronto : les Grands Ballets Canadiens étaient nés!

Une école de danse pour former des jeunes danseurs vit le jour et plus tard, l'École supérieure de danse du Québec. Le travail de Ludmilla Chiriaeff jeta les fondements de l'enseignement de la danse classique dans la province.

Sa foi inébranlable, guidée par le sentiment d'accomplir une mission, l'aida à surmonter bien des embûches. Les honneurs qui lui ont été conférés, notamment la décoration de Compagnon de l'Ordre du Canada et le Prix Denise-Pelletier des Arts de la scène du Québec, témoignent éloquemment de ses réalisations.

Le Gala des PGGAS est le fruit d’un partenariat dynamique et créatif entre la Fondation des PGGAS et le Centre national des Arts, responsable de la production du gala et des activités de financement, ainsi que l’Office national du film du Canada, producteur des courts métrages sur les lauréats qui sont diffusés lors du Gala.

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